Gilberte Mireille RIEHM

Je me souviens de moments de complicité route du Rhin, de rires, de fêtes, de soirées partagées, de la "Poudrière" où nous dansions jusqu'au petit jour, de ta maison de Mutzig, de ton appartement rue des frères : tu m'y accueillais à chaque fois que j'avais envie d'y trouver refuge! Merci à toi.
Je garde en souvenir un petit oiseau siffleur que tu m'as ramené de Bulgarie et ce sont mes petits enfants qui jouent avec quand ils viennent le mercredi. C'est triste a dit l'un d'eux aujourd'hui que tu sois partie...et il a rajouté : "elle avait un beau prénom!"

A toi Gilberte, notre sœur, tante, marraine, amie, nous voulons dire « adieu ». Nous pensons fort à toi en ce jour de départ définitif.
Tu es née le 11 décembre 1951 et ta vie n’a pas été facile.
Née, handicapée, tu as été souvent tourmentée par ton corps et les hospitalisations et séjours en cure ont rythmé ton enfance et ton adolescence.
Très jeune, tu as perdu ton papa et ta maman et tu as dû affronter la vie sans cet appui irremplaçable.
Pourtant, tu as su mener à bien tes projets, tu as connu des joies et des bonheurs. Nous nous souvenons de jours de fête, de ta présence, de ton sourire, de tes rires aussi. Généreuse et gaie, tu as compté pour nous et nous avons essayé de te donner du temps, de l’attention, de la compassion et de l’amour.
Aux deux tiers de ta vie, à la fin de ton parcours professionnel et quand la maladie s’est faite plus dure à supporter, tu as choisi l’éloignement, attirée par une autre contrée, découverte lors d’un séjour de cure, par un temps plus clément peut-être et sans doute, l’envie de commencer quelque chose de neuf.
Nous pensons que tu as été courageuse et heureuse même si nous ne faisions plus partie de ton quotidien et avons respecté ton choix.
Ces dernières années, tu as repris contact avec nous, ton frère et tes sœurs. Nous avions, auparavant, des nouvelles par ta filleule chérie Rachel et son époux Denis. Nous savions comme ta vie a été difficile ces derniers temps et en étions attristés.
Te voilà délivrée de tes souffrances et il est temps de revenir parmi nous afin que tu reposes auprès de tes parents comme tu le souhaitais.
Nous fleurirons ta tombe et te murmurerons les mots doux et fraternels que nous n’avons pas pu te dire, ni ces dernières années, ni le 22 juillet.
Nous te souhaitons de reposer en paix et t’attendons.
Tes sœurs, ton frère, tes nièces et tes neveux, Rachel et Denis.